Renforcer son isolation reste le meilleur moyen pour réduire ses dépenses de chauffage et améliorer son confort intérieur. L’engouement pour le développement durable et les politiques de réduction des émissions de gaz à effet de serre apportent des solutions nouvelles pour optimiser l’isolation des logements. Techniques, matériaux ou encore aides financières, La Maison des Travaux – Brie-Comte-Robert vous présente les informations à retenir avant de vous lancer dans votre projet.

Les principales techniques d’isolation

Pour l’isolation d’une habitation, deux solutions techniques peuvent être envisagées : l’une par l’extérieur (isolation thermique par l’extérieur – ITE) et l’autre par l’intérieur (isolation thermique par l’intérieur – ITI). Chacune présente des avantages et des inconvénients.

L’ITE consiste à installer un doublage qui enveloppe les murs (voire le toit) de la maison ou du bâtiment. L’isolant est placé à l’intérieur de ce doublage en bois, en métal, en PVC, peint ou enduit. Contrairement à l’ITI, cette solution permet de conserver l’intégralité de la surface intérieure du logement. L’ITE est particulièrement efficace contre les ponts thermiques, à condition cependant de ne pas être confronté à de nombreux « accidents de façades » (fenêtres et leurs appuis, balcons, terrasses, etc.). Toutes ces difficultés rencontrées peuvent d’ailleurs faire augmenter le coût de vos travaux. Attention également à bien vous renseigner avant d’envisager une ITE car cette technique peut être proscrite par des réglementations locales pour des raisons de préservation patrimoniale (cohérence architecturale et urbaine).

L’ITI, quant à elle, repose sur l’installation d’un isolant à l’intérieur du logement. Celui-ci est dissimulé derrière un parement (cloison en placoplatre par exemple). Le matériau isolant peut être directement collé au mur ou soutenu par une armature. Le recours à cette technique entraine donc une diminution de la surface intérieure (il faut compter environ 12 à 15 cm d’épaisseur supplémentaire des murs). Mais elle permet de masquer des murs disgracieux ou de corriger des parois non planes. En règle générale, l’ITI se révèle moins coûteuse que l’ITI.

Le cas spécifique de l’isolation de combles

Une isolation efficace des combles est essentielle pour optimiser vos dépenses de chauffage. En effet, un toit mal isolé peut générer une surconsommation d’énergie de l’ordre de 30%. Pour ces espaces, deux possibilités s’offrent à vous si vous ne voulez ou ne pouvez pas opter pour une isolation par l’extérieur. Si les combles ne sont pas aménagés, un isolant peut être posé directement sur le plancher par soufflage afin d’obtenir une couche homogène. En revanche, si les combles sont aménagés, il est possible d’installer une isolation sous toiture. La technique est similaire à l’ITI avec la pose d’un isolant entre la charpente et une paroi interne.

Les cloisons isolantes

Certains types de cloisons (ou de parements) présentent de bonnes propriétés isolantes, aussi bien d’un point de vue thermique que phonique. Elles peuvent servir aussi bien de séparation entre les pièces, notamment entre les pièces non chauffées et les pièces chauffées, mais aussi au doublement des murs en contact direct avec l’extérieur. Il existe des modèles de plaques de plâtre dotés soit d’une structure alvéolaire isolante, soit d’un matériau isolant disposé à l’intérieur (fibres de bois, laine de roche, etc.). La brique plâtrière offre également de bonnes performances d’isolation pour un prix cependant plus élevé que celui des plaques de plâtre. Mais le matériau le plus efficace en termes d’isolation de cloison est le béton cellulaire. Composé de bulles d’air, il ne nécessite pas généralement d’isolation supplémentaire et permet une excellente régulation thermique. De plus, son prix est avantageux par rapport à celui de la brique plâtrière.

Les fenêtres et les parois vitrées

Les déperditions thermiques dues à des fenêtres mal isolées peuvent atteindre jusqu’à 15% de la chaleur produite. Les matériaux les plus employés sont le bois, le PVC et l’aluminium, mais tous n’offrent pas les mêmes performances en termes d’isolation. Les fenêtres les plus efficaces sont celles en bois, mais le PVC ou les huisseries mixtes (bois-alu) présentent tout de même des propriétés isolantes satisfaisantes. Les fenêtres en aluminium à rupture de ponts thermiques pourront également réduire vos dépenses de chauffage. Les fabricants proposent désormais des modèles à triples vitrages pour une isolation thermique et phonique renforcée. Autre innovation, les vitrages chauffants qui jouent le rôle de radiateurs : une couche conductrice est reliée à l’installation électrique et diffuse la chaleur par rayonnement.

            -À SUIVRE : Les aides et les matériaux

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